fiche de projet

Alternatives à la fléole des prés dans les fourrages

Projet intitulé:

Amélioration des graminées fourragères dans un contexte de changements climatiques

Édith Charbonneau, Gaétan Tremblay, Gilles Bélanger, Philippe Séguin, Annie Classens, Rachel Gervais, Doris Pellerin, Julie Lajeunesse, Guy Allard, Robert Berthiaume

Faits saillants

  • Avec les changements climatiques, la production fourragère au Québec devra s’adapter.
  • La fléole des prés est une plante performante en climat frais, mais commence déjà à être moins avantageuse sous le climat actuel.
  • Il faut trouver une alternative à cette graminée fourragère, qui sera efficace sous les conditions du Québec.

Objectifs

Déterminer la graminée fourragère à privilégier dans un contexte de changements climatiques.

Objectifs spécifiques :

  • Évaluer les graminées alternatives à la fléole des prés cultivée en association avec la luzerne.
  • Évaluer l’impact du remplacement de la fléole des prés par la fétuque élevée conservée sous forme d’ensilage préfané ou demi-sec dans les rations de vache en lactation.
  • Évaluer l’impact du choix d’espèces pures et d’associations binaires à base de luzerne dans les rotations avec ou sans gestion intensive sur la profitabilité des fermes.
  • Développer une méthode de sélection et produire du germoplasme pouvant être utilisé pour développer des cultivars de fléole des prés à regain élevé.

 

Résultats et bénéfices potentiels

Les résultats anticipés à la fin du projet sont:

  • La graminée permettant la meilleure association avec la luzerne sous les conditions du Québec.
  • La consommation et les performances animales de la fétuque élevée lorsqu’elle est conservée sous forme d’ensilage préfané ou demi-sec en comparaison avec la fléole des prés.
  • La meilleure association binaire de graminée avec la luzerne d’un point de vue technico-économique et environnemental lorsque la ferme laitière est considérée comme une seule unité de décision.
  • Le développement de germoplasmes de fléole des prés à meilleur regain. L’avancement des connaissances sur les espèces fourragères à favoriser permettra aux producteurs laitiers du Québec de faire des choix plus éclairés.

Retombées potentielles:

  • Il sera possible d’établir des recommandations sur le choix de l’espèce à privilégier ainsi que sur son type de gestion.
  • Les résultats de l’optimisation avec le modèle de ferme permettront de valider la stratégie la plus rentable pour les producteurs laitiers ainsi que de quantifier l’impact environnemental des choix effectués.
  • La sélection génétique de la fléole des prés permettra de développer une population avec un meilleur regain, ce qui pourrait permettre le développement de nouveaux cultivars.
  • À terme, une meilleure adaptation aux changements climatiques sera possible grâce à ce projet. La majorité des résultats pourront être utilisés directement sur les fermes puisque la gestion des plantes fourragères est primordiale au bon résultat d’une ferme laitière.

 

Professionnels formés

Florence Pomerleau-Lacasse est présentement au baccalauréat à l’Université McGill. Elle a déjà participé au suivi de l’expérimentation végétale à l’été 2015 et participera à celui de l’été 2016. Elle s’inscrira à la maîtrise en Plant science à l’automne 2016. Elle deviendra alors l’étudiante en charge du volet d’essai de graminée fourragère en parcelle du projet.

Anne-Marie Richard a commencé sa maîtrise en sciences animales à l’Université Laval à l’hiver 2016. Elle est l’étudiante en charge du volet d’expérimentation animale qui compare l’utilisation de la fétuque élevée à celle de fléole des prés dans l’alimentation des vaches laitières.

Véronique Ouellet effectue actuellement son doctorat en sciences animales à l’Université Laval. Elle est l’étudiante en charge de la partie de modélisation associée à ce projet. Ces résultats permettront d’obtenir les impacts économiques et environnementaux, sur l’ensemble de la ferme, des pratiques qui seront proposées dans le projet.

 

Partenaires financiers

Entente de partenariat pour l’innovation en production et en transformation laitières (EPI 2011-2017) :

  • Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies
  • Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec
  • Novalait

Centre de recherche en sciences animales de Deschambault pour l’expérimentation animale

AAC pour la sélection des germoplasmes

Article : Doit-on remplacer le mil dans les mélanges à base de luzerne ?