Des gains potentiels sur les fermes

Le tarissement court, petite histoire d’un grand succès

En 2009, un projet supporté par Novalait livrait ses résultats technico-économiques sur la faisabilité à la ferme d’une régie de tarissement court (35 jours). Le comité de pilotage de Novalait en a fait une priorité de transfert et le protocole de tarissement court est rapidement rendu accessible à travers les collaborations pour la diffusion, la formation et le service-conseil.
En 2011, les données de Valacta démontrent une adoption rapide de la régie de tarissement court au Québec où la durée moyenne du tarissement était de 7 jours de moins qu’ailleurs au Canada. Les producteurs laitiers ont saisi les avantages de leurs investissements en recherche. En 2011, l’adoption du tarissement court s’est traduite par une production supplémentaire de 120 kg de lait par vache, ce qui représente 3 000 $ par troupeaumoyen de 60 vaches.

Sur la photo, Mme Débora Santschi, formée au doctorat dans le cadre des recherches sur le tarissement court et recrutée par Valacta comme experte nutrition et gestion. En discussions avec les propriétaires de la ferme DJ Lambert qui ont adopté avec succès la régie de tarissement court.

Un outil d’évaluation de la régie des génisses pour économiser

Novalait a supporté une étude sur les conditions d’élevage des génisses laitières dont les résultats ont fait l’objet d’un article scientifique qui figure parmi les 100 publications les plus citées parues depuis 2010 dans Journal of Dairy Science. Ce projet s’est poursuivi dans le cadre du Programme du Réseau de fermes pilotes, une initiative en partenariat de Novalait pour valider à la ferme les résultats de recherche prometteurs. Un outil d’évaluation de la régie des génisses, incluant des recommandations sur pratiques de référence, a été développé et rendu disponible pour les producteurs, leurs conseillers et les vétérinaires. L’utilisation de cet outil s’inscrit dans l’amélioration de l’élevage des sujets de remplacement et notamment la diminution de l’âge au 1^er vêlage, qui représente un potentiel de réduction des coûts d’élevage de 335 $/taure ou 5 000 $ par troupeau moyen de 60 vaches.