Projets

Cheddar de qualité : des solutions scientifiques pour outiller les fromagers
Ce projet vise à résoudre les défis de maturation du cheddar en identifiant des biomarqueurs génomiques et physicochimiques prédictifs de sa qualité. Grâce à des technologies innovantes, comme la métagénomique et la résonance magnétique nucléaire, ce projet cherche à détecter précocement les défauts et à optimiser les pratiques de fabrication et d’affinage. En collaboration avec des fromageries, cette initiative aspire à réduire les pertes économiques, améliorer la qualité des cheddars et de renforcer la durabilité du secteur.
Le lait écrémé canadien au cœur d’une innovation alimentaire durable
Ce projet vise à valoriser le lait écrémé canadien en développant des concentrés de protéines de lait liquides destinés à la nutrition humaine. En contournant les défis liés à la déshydratation et en optimisant la stabilité et les propriétés fonctionnelles des concentrés liquides, cette recherche propose des solutions innovantes et compétitives. L’objectif est de créer un ingrédient nutritif de haute qualité, répondant aux besoins du secteur alimentaire et adapté aux marchés internationaux.
De co-produit sous valorisé à ressource clé : le perméat de retour à la ferme
Ce projet vise à valoriser le perméat d’ultrafiltration (UF) de lactosérum, source de lactose, en l’intégrant aux rations des vaches laitières comme substitut partiel de l’amidon. L’objectif est d’améliorer la durabilité et la rentabilité du secteur laitier tout en optimisant la production et la qualité technologique du lait. En combinant des analyses nutritionnelles, microbiologiques et technologiques, cette recherche multidisciplinaire explore une stratégie d’économie circulaire pour répondre aux besoins du marché et réduire les impacts environnementaux de la filière.
Les bactériocines : des ingrédients naturels pour la santé des vaches et un lait de qualité
Ce projet vise à développer des procédés industriels économiquement viables pour produire des bactériocines. L’objectif est d’offrir des alternatives naturelles aux antibiotiques et additifs chimiques. Il explore leur efficacité pour prévenir et traiter la mammite bovine chez les vaches laitières. Les bactériocines développées pourraient également améliorer la qualité des fromages en limitant les défauts causés par des bactéries d’altération.
Vitamines B et immunoglobines : stratégies nutritionnelles pour la santé de la vache et du veau
Ce projet explore comment optimiser la nutrition des vaches laitières autour du vêlage pour améliorer leur santé et celle de leurs veaux. En se concentrant sur les vitamines B et les immunoglobulines, les chercheurs visent à réduire les maladies métaboliques et à renforcer l’immunité des veaux. Les résultats attendus incluent des recommandations nutritionnelles pratiques pour les fermes commerciales, contribuant à limiter les problèmes de santé et les pertes économiques liées à cette période critique.
Vers une meilleure gestion de la fertilité des vaches laitières
Les vaches en début de lactation souffrent de problèmes de fertilité dus à un déficit métabolique. Ce projet vise à identifier les vaches à risque en mesurant le taux sanguin de bêta-hydroxybutyrate (BHB) et en analysant l'épigénétique de l’ADN. En adaptant les stratégies d'insémination selon le niveau de BHB, cette approche pourrait réduire les coûts de médicaments et améliorer la fertilité et la production des troupeaux laitiers.
Innovation en ensilage : réduire les pertes et améliorer la qualité
Ce projet vise à développer une technique innovante de fabrication d'ensilage en utilisant de nouvelles méthodes de préfanage et de grains. L'objectif est de réduire les pertes post-récolte, améliorer la qualité nutritionnelle de l'ensilage et offrir une alternative plus écologique à l'ensilage de maïs. Ce projet vise à d’augmenter la production laitière et réduire les coûts pour la nutrition des bovins laitiers.
Du lait à l’emballage de lait

Du lait à l’emballage de lait

  • Transformation
  • En cours En cours
Ce projet de recherche vise à valoriser le lactose des perméats de lait et de lactosérum pour créer des polymères durables pour les emballages de lait. En utilisant des bioplastiques et des matériaux recyclables à base d'acide lactique, l'équipe espère améliorer la durabilité, réduire les coûts de production et diminuer l'empreinte carbone, tout en offrant une meilleure protection contre les contaminants.
Chaire de recherche-innovation en bien-être animal et intelligence artificielle (WELL-E)
La chaire WELL-E utilise l’intelligence artificielle et des capteurs pour détecter précocement les changements liés au bien-être et mesurer la longévité des vaches laitières. Cette vaste équipe de recherche combine données de fermes et rétroaction des producteurs laitiers pour développer des outils et des indicateurs automatisés. Cette approche innovante vise à améliorer le bien-être, la santé et la profitabilité des vaches, tout en offrant aux producteurs laitiers des solutions concrètes pour répondre aux enjeux de durabilité et aux attentes sociétales.
Étude prospective sur la valorisation des coproduits laitiers
Ce projet de recherche vise à optimiser l’exploitation des solides non gras du lait et des coproduits de la transformation laitière au Québec. L’objectif principal est de développer différents scénarios et d’évaluer leur faisabilité technico-économique et environnementale. L’équipe de recherche mise sur la production d’une cartographie des coproduits, l’identification d’options de valorisation prometteuses et la création d’un outil d’aide à la décision pour les transformateurs.
Améliorer la santé des vaches et la qualité du lait grâce à l’intelligence artificielle
Ce projet vise à développer un outil d'intelligence artificielle pour identifier des agents pathogènes des mammites et des microorganismes d'altération dans le lait. En utilisant des algorithmes avancés, l'outil fournira des diagnostics plus rapidement, améliorant ainsi la gestion de la santé des troupeaux, et le contrôle de la qualité du lait. Cette technologie, déjà éprouvée dans le domaine médical, pourrait constituer une innovation pour le secteur laitier.
Mieux comprendre les biofilms laitiers de la ferme à la fromagerie
Ce projet explore les biofilms laitiers, leurs origines et leurs impacts, en analysant 60 fermes et plusieurs fromageries au Québec et en Ontario. Il vise à identifier les communautés microbiennes responsables et à développer des cultures bioprotectrices pour contrôler les biofilms nuisibles. Les résultats amélioreront la gestion de la qualité du lait de la ferme à la fromagerie, optimiseront l’assainissement des équipements et valoriseront les biofilms bénéfiques, contribuant ainsi à des produits laitiers de meilleure qualité.
Microorganismes sous contrôle : traquer les défauts dans les produits laitiers
Ce projet vise à identifier et caractériser les microorganismes responsables de rejets de produits laitiers non-conformes ou atypiques au Québec. En créant une collection documentée de ces microorganismes, cette recherche permettra de mieux comprendre leur résistance aux antimicrobiens et leur capacité de formation de biofilms. Les données obtenues faciliteront la détection rapide et le développement de stratégies de contrôle efficaces, réduisant ainsi pertes économiques, gaspillage et défauts de qualité dans l’industrie laitière.
Optimiser l’utilisation du babeurre : vers des ingrédients laitiers innovants
Ce projet de recherche vise à valoriser le babeurre, coproduit sous-exploité de la fabrication du beurre, en développant des stratégies éco-efficientes pour séparer les composants de la membrane du globule de gras laitier. En combinant homogénéisation à ultra haute pression et microfiltration, l’objectif est de produire des bio-ingrédients à forte valeur ajoutée et d’en intégrer une partie dans des produits laitiers. Les résultats attendus pourraient permettre une utilisation optimisée et durable du babeurre.
Nourrir les vaches autrement pour améliorer l’efficacité des protéines de la ration
Ce projet explore l'optimisation des protéines contenues dans les rations pour vaches laitières. Il vise à réduire la teneur en protéines brutes tout en optimisant les teneurs en protéines métabolisables ainsi qu’en certains acides aminés. L’objectif du projet est de réduire les coûts alimentaires et les rejets d’azote, tout en préservant l’efficacité de la production laitière. Mené sur 12 fermes commerciales, cette recherche vise à valider des stratégies alimentaires viables sur les plans économiques et écologiques.